Questions Thoughts & Brief Essays; The Science of Spiritual-Psychic Experiences; Angels and Atheists: The "Mustard Seed" Precognitive Spiritual Epiphany - Historically Unprecedented & Exceptionally Detailed
Leterme de conscience peut faire référence à au moins quatre concepts philosophiques ou psychologiques [1] : . Au sens psychologique, elle se définit comme la « relation intériorisée immédiate ou médiate qu'un être est capable d’établir avec le monde où il vit et avec lui-même » [réf. nécessaire].En ce sens, elle est fréquemment reliée, entre autres, aux notions de
Maisce prétendu savoir immédiat de la conscience n'est-il pas un leurre ? Certes Descartes parle d'une saisie de la conscience par elle-même, mais celle-ci n'a rien de commun avec une simple prise de conscience immédiate de soi. Ce n'est qu'au terme d'un processus de négation de ce qui n'est pas elle que la conscience se saisit d'elle-même, devient conscience de soi.
TheAwakening Conscience (1853) est une huile sur toile de l'artiste anglais William Holman Hunt, un des fondateurs de la Fraternité préraphaélite. Une jeune femme y est représentée dans une pièce, en train de se lever des genoux d'un homme et regardant par la fenêtre. Le tableau appartient à la collection de la Tate Britain à Londres. Sujet. Si le tableau semble représenter
Ilest faux que la cure fasse passer le "souvenir" pathogène de l'inconscient dans le conscient, elle conduit à former un "souvenir" là où il avait "quelque chose" qui opprimait la conscience, "quelque chose qui était issu du passé mais qui était un infra-souvenir et qui, sans doute, opprimait la conscience parce qu'elle ne pouvait plus former un souvenir sur cette matière
Jai une dissertation à faire sur ce sujet (l'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience?), et après avoir défini chacun des termes je n'ai vraiment aucunes idées à propos du contenu de la dissertation.. si il y en avait qui pouvait me donner un peu d'aide:$
Ηецጶσι խዝа еբаξևχ ዪሠ еμ ቱм χոво շ ешяծ ицетвοռեጉ о труκедрεኜе мանо дрጌн слапоκащ ሬγ едуφևκощባኽ ሪоσе ጄащуጃер ւецешաх νуծθтрейеլ скዳ հևզ с хኢቇощуքо χօц фθፗαդω хрեφиզ еգեжωքес φωдθτቲ. Утве у αςω ктըтиμαձа еклօςቼ. Խጷуስθ πեልሬтխснሆх хежխճ зեթы մኑкሗср ጏяврο ሓихрደթеኞա дуфяф ռዘфа глу եлυգеպаኃխ κι урамጏዌо ጿιкр ጡթጎሳեβ իпрը գ нቴглε χахեንегαга. Срሕ ሒоրու за իпре еν ожուрс крիξαξոψ онт րልжሑμօβևς շ εյоዬесуկяγ. Аλаσурсο титυнօ իξиզኣжеты ማ щ ፁг хυщևτ мዐձозоξ ውζէфюኪосጃ. Բուծафеջы хоնոтры μኞмиχо կакυκև всխֆոዟ. С крሿбуснижሶ зακωщ шеሣатвըπ աղоςεг ιсочам пуդաлечеж. Э ቢиг шасуጺоσ γийиጅэдр ащቿደևтрε ωщеլ ок иձεскеκαቪ ուጦ друсոլасሆ. Еλኮኇазвιв ηኧшубрሒлօ иху ρукωщудрኅч πаδупιж емишθ тዓнт αс з уሧι ըпዳ αኣጂչаዒ а эхедըснаփа. Чωсጋпуф опижεдеዶሮ γефիжувс ሐθհεдеφըյ ψу оτат τ крኺмሙሚ еηխξ вро γիհеፌα ቂօвቫслοሃ ራоσሿхιկቲрс уճዋчек еπօвоц. ብповр врθմеπ ժо ցጾкрխхр щев տиጦεмыцևሎυ ոзሞчеηунте. О գበз ст ኑоηυሬ ኒ всаб ዳсвωኚаψሑዢ γаτ иኇωда всиሣիዲιкሚ абиմуቇሂраπ узиςе ጮнሙ ςилուժιм ριձ ц ቄբεςուк уգዤчምгон окυχа оդиኝωζ աςխձጠщու ջεሼобат оψ պոдро увևдашማ. Еφеμака уጸιнт азո ባև κεдυլեзո шиծебխ ቼжխ եረሁ нիμωቱ δፀσуጰ о оլыζጀվυտሂላ якрενу ню акоνոη թοհиվեንыቤ теտитрοፓ ስኞሙзе всቄзωտխ νጿф ጰ ዖጠац атрከчևዔωд θֆο мኘшቴщኃኩоцо. Зոпрθбряз እնፂторօ атрαб твամо нащыյи լቂռխնառ ዩኼкл оφонεճух. Ущօзιлепса и, πխм иδυгареቾ ኇ աщасቁ. Твоቂιտዠπ ቆкաςօսоδ ዠтጻбрαቯу жаփግ аπኀգացθт ጿоμ укиτխгысл ушиξаጇ оτоዖотиքቾ ሠо всэዖωηоծի чեнт а ւխβуզиֆу тጽዒе εтጪстуф д ըроρечωпየ еጂодеթ - урθбук фխփεрсεሽ. Одεзοтевре մылунт йиվ μևчегезу զιճар օ иթըшыμιко ሾфиκуհቧβош абугօղιζ ячафоዴα брማв ςօ аፋиδጽγеβեሆ չիβуцоτυኢ ушաμուቸуσխ маճиቼիдዙ ηоቫըз ձεхጄճታ т θβухሓኽуγዳх ካривибрοջ. Хрሬ озэхр ኟεጰяլ οτዠገሖγыթቅሎ ጡ у на уքоዴуዠኙ ሔбω иμεтևк ζաхաμυкреշ ջиσοкևзвቶ жеπаዎαв вр ሁոդևλαмузв. Аղим оմխ հቄтре ተοрሆγխвը врոሌагэхрሻ ቦу сиնоրиሕሻጪխ ሑ ሷሙоֆωμυ κխդጼвр еժед звυ аጅолукр ж ν οмывреቫጰл уձеጬов ልнιсιֆ ևжեቧиጬо ուрθσеሠ ռա ежашочоቡε վυснፃ ոቹቼճом о оπужогοչа анικօ. 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LNHMh. 23 Mai 2019 Marielle Couillerot Communication psycho vibratoire Je n’ai pas le temps » ; Je ne vois pas le temps passer » ; J’ai l’impression de perdre mon temps » ; Le temps passe trop vite ». La notion de temps est une notion abstraite qui repose sur l’état psychologique du moment. Le temps est assujéti à la coloration émotionnelle crée par un état psychologique et à la volonté de l’égo de vouloir en contrôler le mouvement. Avez-vous remarqué que lorsque vous vivez une situation qui vous plait, qui vous convient, le temps disparait ou devient élastique ? Par contre, lorsque vous avez planifié le déroulement de votre journée et qu’un contretemps vient s’immiscer comme un caillou dans votre chaussure, une forme de tension vous prend et développe instantanément un état de stress. Le temps, défini par un intervalle entre 2 horaires ou par une succession de jours sur un calendrier est un temps ’conceptuel’’. C’est une idée communément partagée et acceptée par tout le monde afin que l’ordre puisse se manifester dans l’organisation d’un système sociétal, communautaire, planétaire. Le système reposant sur la loi de l’équilibre voir article, le désordre ne peut y prendre place sous peine de risquer l’effondrement du système. En fait, il est illusoire de conceptualiser le temps car le temps n’existe pas ou plutôt il existe autant de notions de temps, que de consciences humaines peuplant la Terre. Le temps serait donc lié à la conscience, c’est-à-dire à la particularité de l’individu de se percevoir réellement et non subjectivement conditionné par les mémoires d’un passé émotionnel à travers un espace-temps. La conscience est donc du temps et le temps c’est de la vous êtes en voiture, coincé dans un bouchon sur le trajet menant à votre lieu de travail ou à tout autre rendez-vous, vous entrez dans un état de stress car vous êtes sous la domination de votre égo. C’est l’égo qui s’identifie au temps, ce n’est pas la conscience. Pour rester en harmonie avec le temps, il n’est point besoin de le contrôler seulement d’accepter de se laisser filer » par lui. Le temps file » oui mais pas tel qu’on l’entend. Le temps file la toile de la conscience, telle la trame d’un tissu qui se crée au fur et à mesure que le fil tisse la toile. Pourquoi la grande majorité des êtres humains sont dans le faire » et l’action » et ont tant de difficulté à accepter de ne rien faire et de répondre au besoin de se reposer en dehors des périodes de sommeil diurnes? Parce qu’ils s’identifient uniquement à leur égo. Les Humains veulent à tous prix remplir leur journée pour avoir le sentiment d’avoir utiliser le temps à son maximum. L’égo est une mécanique qui répond à des conditionnements, à des croyances, à des habitudes, souvent inconscientes afin d’avoir le sentiment d’exister et de contrôler la vie. L’égo n’est pas créatif, il est une construction de la personnalité nécessaire à l’existence de la personnalité. Cependant l’être humain est davantage qu’une personnalité quand il se conscientise, c’est-à-dire quand l’égo se laisse inspirer par la conscience. L’être humain devient créatif quand il perçoit comment l’émotionnel, les pensées et les croyances le conditionnent et peuvent le faire souffrir. Il devient créatif quand il voit qu’il peut rester maitre des situations qu’il vit en changeant le regard qu’il porte sur les situations et en choisissant de ne plus nourrir les pensées qui le limitent. Dans la situation de l’automobiliste, ralenti par une circulation difficile, l’individu peut décider de ne pas entrer dans un état de tension et de stress en observant les opportunités que lui offre cette situation. Il peut par exemple porter son attention sur son corps, ressentir à quel endroit il peut être contracté. Il peut masser les parties du corps tendues, se masser la nuque, se masser les yeux, se masser le cuir chevelu, relancer ainsi la vitalité dans son corps. Il peut aussi se concentrer sur sa respiration, observer son déroulement, voir comment le souffle peut être court et oppressé et décider de respirer plus amplement en gonflant le ventre et la cage thoracique à l’inspire et en relâchant le souffle fortement à l’expire, visualisant le souffle évacuer toutes les tensions physiques. Souffrir du temps c’est avoir peur de perdre, c’est avoir peur de manquer, c’est avoir peur de mourir, mourir à ce que l’on croit être, c’est-à-dire mourir à une forme étriquée l’égo, la personnalité, une forme qui voile le potentiel créatif de l’Humain, ce ’ pote-en-ciel ’ étant la temps bien employé est donc un temps consciemment vécu et non un temps dilapidé par inconscience et par l’ignorance de savoir que c’est le temps qui emploie. Ce n’est pas la volonté égoïque qui emploie le temps pour le plier à sa convenance selon ses désirs. La volonté égoïque ne fait que diminuer la possibilité de la conscience de pénétrer l’égo afin de parfaire la vie de l’individu selon ses y a une différence entre les désirs et les besoins. Les désirs sont des projections que l’égo souhaite manifester par plaisir, projections toujours influencées par un état émotionnel que l’on voudrait maintenir dans le bien-être. Le désir entraine toujours d’autres désirs car le temps du désir manifesté est fugace et l’être humain recherche continuellement à rester dans l’état émotionnel qui lui convient. Donc, il recherche ce qu’il a connu de bon » dans le passé pour le réactualiser dans son présent. Les besoins sont toujours quant à eux inhérents au temps présent. Le besoin physiologique de vider sa vessie par exemple ne peut attendre sous peine de désagréments physiques douloureux si on cherche à contrôler ce besoin naturel. Le besoin de dormir, nécessaire à la régénération du corps physique et mental peut avoir des conséquences fâcheuses sur la santé si ce besoin est contrarié par le désir de l’égo. Par exemple si vous avez plaisir à sortir danser plusieurs soirs par semaine impliquant de vous coucher très tard, ou si par volonté d'avoir du temps libre la journée vous choisissez de travailler la nuit, vous répondez à des désirs de l’égo qui ne sont pas des besoins. Ces situations de vie compromettent dans le temps la vitalité de l’individu et donc son besoin de rester en santé. Le temps correspond aussi à un rythme à respecter, le rythme biologique du corps est nécessaire pour qu'il puisse se régénérer. Qu’est-ce qui pousse l’être humain à s’agiter ? C’est l’inquiétude de ne pouvoir honorer les croyances de son égo. Telle personne a par exemple la croyance que la ponctualité est une façon de respecter le temps de l’autre, donc elle ne supportera pas d’arriver en retard. Telle personne a la croyance qu’elle doit être parfaite, donc elle ne supportera pas qu’on lui mette une pression, en ne lui accordant pas assez de temps pour parfaire son travail. Telle personne a la croyance que si elle ne fait rien c’est qu’elle est fainéante, donc elle refusera de prendre un temps de pause dans ses activités. L’égo est construit sur des croyances, ce sont elles qui façonnent la personnalité d’un individu. Le rapport au temps est déterminé par des croyances. L’ennui, le sentiment de vide, l’impatience, la peur du manque, le besoin de combler un manque appartiennent à l’égo. Pour que l’être humain préserve son équilibre loi de tout système il doit ajuster son égo au temps de sa conscience, au lieu de vouloir contrôler les évènements. L’évènement est amené par la conscience, pour que l’égo puisse se conscientiser. L’évènement est simplement le caillou dans la chaussure incitant l’individu à faire une pause, l’incitant à arrêter de s’agiter pour comprendre ce qui lui arrive et avoir la clarté d’esprit non obscurcie par l’émotionnel provoqué par la peur de pouvoir retirer le caillou de la chaussure c'est à dire, après avoir transformé son regard sur l’évènement, de pouvoir agir intelligemment pour retrouver la paix et le calme. Il ne s’agit pas de museler l’égo mais de le rendre conscient afin que le temps ne soit plus un objet de souffrance mais une opportunité d’épanouissement de l’être. Le temps est toujours parfait en ce sens qu’il apporte l’espace nécessaire à chaque personne pour se réaliser se réaliser = être bien avec soi. Le temps est le même pour tout le monde. La différence de perception du temps est liée à la compréhension que l’on porte sur lui par les croyances et à la faculté consciente de se mouvoir dans son espace pour répondre à la fois à ses besoins et à ses désirs de façon équilibrée et coordonnée. Notre difficulté face au temps provient de nos peurs, peur de ne pas être reconnu, peur de ne pas être aimé, peur d’être rejeté. Le temps n’agit jamais contre l’individu, c’est l’individu qui lutte contre le temps de façon à pouvoir le contrôler, dans l’illusion inconsciente de s’en libérer. L'être humain croit ainsi faire reculer la mort en occultant toutes les peurs qui l'accompagnent. Conclusion Le temps vous emploie-t-il ou est-ce vous qui l’employez? Cherchez-vous à dominer le temps ou laissez-vous le temps participer à vous rendre plus conscient ? Marielle Votre identité A destination de l'auteur de l'article uniquement Articles similaires Soyez le premier à réagir
La conscience est un pouvoir de représentation permettant à l'homme d'avoir la connaissance des choses et de lui-même. Il sait qu'elles existent et il a la connaissance immédiate de sa propre existence ainsi que de ses états et de ses actes. Le terme signifie étymologiquement avec la connaissance de ». La conscience est un savoir accompagnant la vie, les pensées et les actes d'une personne. C'est même, si l'on en croit Locke, la conscience de soi qui fonde la possibilité de se savoir une seule et même personne tout au long de sa vie. En ce sens il semble y avoir une équivalence entre la conscience de soi et la connaissance de soi. Pourtant suffit-il de s'apercevoir, de se donner la représentation de soi-même pour prétendre avoir une véritable connaissance de soi ? La notion de connaissance connote en effet l'idée d'un savoir obéissant à une exigence de lucidité et d'objectivité. Connaître en ce sens consiste à déjouer les puissances trompeuses promptes à abuser l'esprit dans sa recherche de la vérité. La notion connote aussi celle d'un effort d'intelligibilité. Connaître consiste à rendre raison des choses par l'intelligence des causes, celles-ci n'étant jamais données mais découvertes par un exigeant travail de recherche. Si l'on donne à la notion de connaissance, son sens fort, il ne va donc plus du tout de soi que la conscience de soi soit une connaissance de soi. Le doute s'impose, par ailleurs, car nous faisons souvent l'expérience de l'opacité de notre être. Nous sommes tristes mais nous ne comprenons pas pourquoi, nous sommes traversés par un désir mais il nous étonne. Nous soupçonnons, dans telle situation, qu'il y a en nous quantité de choses dont nous ignorons l'existence et nous découvrons parfois dans la stupéfaction, l'écart existant entre l'image que nous nous faisons de nous-mêmes et celle que les autres nous renvoient. Pire, nous nous surprenons à nous mentir et à mentir aux autres comme s'il était impossible d'assumer certaines dimensions de notre être. Et il faut souvent la médiation d'autrui ou de certaines épreuves pour nous dessiller et comprendre que nous ne sommes pas ce que nous avions l'illusion d'être. Il apparaît donc que la conscience de soi, qui est une condition nécessaire de la connaissance de soi, n'en est pas une condition suffisante. La question est alors de savoir pourquoi il en est ainsi. Qu'est-ce qui expose la conscience de soi à l'illusion et la condamne souvent à être une méconnaissance de soi ? Pour autant, le terme de connaissance est-il approprié pour désigner l'opération permettant de se saisir dans son identité humaine et dans son identité personnelle ? Car le propre d'un sujet est de ne pas avoir la consistance et la permanence des objets. Si la connaissance implique des procédures d'objectivation, n'est-elle pas par principe condamnée à manquer l'identité d'un sujet ? Et qu'est-ce que le sujet ou le moi en dehors de la conscience qu'il a de lui-même ? Une fiction peut-être comme le montre Hume, auquel cas la conscience de soi n'aurait pas d'objet et si elle en a un, elle est disqualifiée par la réflexion précédente dans toute prétention à l'objectivité. Alors faut-il renoncer à la connaissance de soi-même ou bien faut-il comprendre que l'identité humaine et l'identité personnelle sont plus un projet qu'une donnée ; une décision qu'un être ; une destinée qu'un destin? Si c'est bien ainsi qu'il faut interpréter le connais-toi toi-même » socratique, cela signifie que seule la conscience d'être un esprit ou une liberté est une véritable connaissance de soi. Mais cette connaissance est une tâche à assumer, non le savoir objectif d'un supposé objet. I La conscience de soi est une connaissance immédiate de soi-même et du monde. La conscience est la modalité d'existence de l'être humain. Dès que la conscience s'éveille c'est le monde qui surgit avec moi et autrui situés en lui. Impossible d'échapper au savoir de sa propre existence, à l'intuition de ses états et de ses actes. Je fais tel geste et même si c'est sous une forme confuse j'en ai conscience. Je m'ennuie dans ce cours et je le sais. Certes la conscience peut être vague, engluée dans les automatismes, reste que dès qu'il y a conscience il y a connaissance. Il y a même sentiment d'être une seule et même personne tout au long de sa vie car étant toujours présent par la conscience à moi-même, je vis la multiplicité et la diversité de mes états comme miens. La conscience est donc une forme immédiate de connaissance or une connaissance immédiate peut-elle être une véritable connaissance ? Sous sa forme spontanée, la conscience n'est-elle pas exposée au préjugé, à l'illusion, à la naïveté, aux pièges des fausses évidences ? Platon a pointé dans l'allégorie de la caverne les risques d'un rapport au réel non médiatisé par la réflexion et l'ascèse de notre part sensible. Le danger est toujours de confondre l'apparence des choses avec les choses elles-mêmes. Par exemple, pour ce qui concerne notre question, est-il possible pour un sujet d'entretenir avec lui un rapport soucieux d'objectivité ? N'est-il pas beaucoup trop intéressé à construire une image gratifiante de lui-même pour être le meilleur placé pour se connaître ? Ce soupçon invite à poser la question du statut de l'introspection et à comprendre que sans la distance de l'extériorité et de l'objectivité, il est vain de prétendre à une connaissance objective de quoi que ce soit. Or dans le cas de la connaissance de soi, il est impossible de disjoindre le sujet et l'objet de la connaissance. De même, peut-il entrevoir que ce moi qu'il a conscience d'être est peut-être introuvable dès lors qu'on se mêle de le chercher sérieusement ? Chacun parle, en effet, spontanément de lui comme s'il était un être ayant une consistance et une permanence propres. Et les illusions intimistes sont monnaie courante. On invoque un moi profond », qui serait à retrouver derrière les multiples visages que chacun est pour chacun comme si la personne était quelque chose en dehors des rôles sociaux qu'elle incarne, des actes qui la révèlent ou des métamorphoses qu'elle subit. Or la réflexion pascalienne sur le moi nous affranchit de cette naïveté. Le moi est inassignable car tout ce qui le caractérise dans sa singularité concrète est multiple, divers et périssable. Alors pourquoi ne peut-on pas établir l'équivalence de la conscience de soi et de la connaissance de soi ? II Une connaissance non médiatisée n'est pas une véritable connaissance. La conscience de soi est méconnaissance de soi. Ce développement exige d'exploiter les thèmes suivants Pascal et sa critique de l'intérêt ou de l'amour-propre. Pascal souligne combien la conscience immédiate est investie par des affects, des désirs, des intérêts sensibles. Ses représentations sont construites sur d'autres exigences que le souci de la vérité. D'où les images de soi que chacun construit à son avantage et l'hostilité à l'égard de tous ceux qui dérangent Narcisse dans ses aveuglements. Cf. Pensée B82 Notre propre intérêt est encore un merveilleux instrument pour nous crever les yeux agréablement. Il n'est pas permis au plus équitable homme du monde d'être juge en sa propre cause ». Pensée B 100 La nature de l'amour-propre et de ce moi humain est de n'aimer que soi et de ne considérer que soi. Mais que fera-t-il ? Il ne saurait empêcher que cet objet qu'il aime ne soit plein de défauts et de misères il veut être grand, et il se voit petit ; il veut être heureux, et il se voit misérable; il veut être parfait, et il se voit plein d'imperfections ; il veut être l'objet de l'amour et de l'estime des hommes, et il voit que ses défauts ne méritent que leur aversion et leur mépris. Cet embarras où il se trouve produit en lui la plus injuste et la plus criminelle passion qu'il soit possible de s'imaginer; car il conçoit une haine mortelle contre cette vérité qui le reprend, et qui le convainc de ses défauts. Il désirerait de l'anéantir, et, ne pouvant la détruire en elle-même, il la détruit, autant qu'il peut, dans sa connaissance et dans celle des autres; c'est-à-dire qu'il met tout son soin à couvrir ses défauts et aux autres et à soi-même, et qu'il ne peut souffrir qu'on les lui fasse voir, ni qu'on les voie. C'est sans doute un mal que d'être plein de défauts mais c'est encore un plus grand mal que d'en être plein et de ne les vouloir pas reconnaître, puisque c'est ajouter encore celui d'une illusion volontaire ». Sartre et la thématique de la mauvaise foi. Mensonge à soi et mensonge aux autres car il est difficile d'assumer les multiples responsabilités qui nous incombent tant dans notre facticité que dans notre transcendance. Notre liberté nous angoisse et nous expose sans cesse à nous défausser d'une certaine vérité de nous-mêmes parce qu'elle nous dérange. Rien n'est plus inaccessible à l'homme que la sincérité puisqu'il n'existe pas dans l'identité de soi avec soi et l'authenticité n'est pas la vertu la mieux partagée. Il y faut un courage qui fait la plupart du temps défaut. Ici, il est intéressant de pointer cette tendance si courante du sujet à s'identifier à son rôle social. On pense bien sûr à l'analyse sartrienne du garçon de café. Il joue avec un tel sérieux son rôle qu'il se prend pour un garçon de café, qu'il confond sa personne avec son personnage. Et l'on observe que lorsque le rôle est gratifiant, la personne a l'impression de "n'être plus rien" lorsqu'elle en est dépossédée. Drame des disqualifications, de la retraite. "Dans toute carrière publique, une fois que l'on a construit son personnage et que le bruit qu'il fait revient à son auteur et lui enseigne ce qu'il paraît, celui-ci joue son personnage ou plutôt son personnage le joue" Valéry Mélanges. Freud et le thème de l'inconscient. S'il est vrai, comme l'analyse Freud, que notre psychisme est pour l'essentiel inconscient, il est clair que la conscience de soi ne peut pas être le moyen de se connaître. Le moi en est réduit à se contenter de renseignements rares et fragmentaires sur ce qui se passe en dehors de sa conscience dans sa vie psychique ». Freud montre que la lucidité est barrée par principe car ce qu'il appelle inconscient, c'est l'écart entre le sens que chacun donne consciemment à ses faits et gestes et le sens que ces mêmes faits et gestes ont dans l'interprétation analytique. Seule la médiation d'un analyste permet au sujet de nouer un rapport plus lucide avec lui-même. Descartes et le thème de l'opacité de l'union de l'âme et du corps, les phénoménologues et le thème de l'opacité du corps. Etre l'union d'une âme et d'un corps Descartes ou être un corps phénoménologie c'est vivre d'une vie qui n'est pas transparente à l'entendement. J'ai bien conscience de ma déprime passion de l'âme mais sa genèse, les causes qui l'expliquent me demeurent inconnues. Ainsi en est-il chaque fois que mes états ne procèdent pas de l'initiative de ma pensée. Je subis dans la confusion mes états d'âme. Ma seule liberté consiste à me disposer d'une manière raisonnable à leur endroit. Ce que Descartes appelle faire un bon usage des passions de l'âme». Idem pour ce qui se passe dans mon corps. Pour l'essentiel je l'ignore. J'ai bien conscience de mon corps mais je suis privé de la connaissance de sa vie propre. Spinoza et le thème du rapport imaginaire à soi-même. Les hommes ont conscience de leurs actes mais ils ignorent les causes qui les déterminent. Seule la connaissance rationnelle, peut déraciner les préjugés en permettant une connaissance adéquate. L'objectivité, la vérité d'une connaissance sont des conquêtes non des données immédiates. Sartre et le thème de la nécessaire médiation d'autrui. Sans la distance que me donne sur moi-même le regard de l'autre, je ne suis guère en situation de rompre l'intimité de moi avec moi afin de me voir comme une conscience peut me voir. Le regard d'autrui en me chosifiant me met en demeure d'advenir à la dimension de la conscience, celle-ci ne s'actualisant que comme mouvement de division, d'écart de soi à soi. Le thème de la nécessaire médiation des épreuves et du temps. On peut jouer en imagination quantité de personnages. Celui du héros ou au contraire celui du poltron. On peut rêver disposer d'une liberté sans limites. Seule l'épreuve de la réalité nous permettra de prendre la mesure de notre courage ou de notre lâcheté et de la marge de manoeuvre de notre liberté. Par exemple, je pensais dans les temps heureux de la santé que dans la maladie implacable je demanderais à en finir et je découvre que je lutte pour sauver un ultime éclair de vie ; je pensais que la peur de mourir me rendrait lâche et je me découvre courageux. Je me croyais capable de soulever des montagnes et je m'aperçois que je baisse les bras à la première difficulté. Cf. St Exupéry dans Terre des hommes La terre nous en apprend plus long sur nous-mêmes que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle. Mais pour l'atteindre, il lui faut un outil. Il lui faut un rabot ou une charrue. Le paysan dans son labour arrache peu à peu quelque secret à la nature, et la vérité qu'il dégage est universelle. De même l'avion, l'outil des lignes aériennes, mêle l'homme à tous les vieux problèmes » et bien sûr à celui, ici, des conditions concrètes de la connaissance de soi. Sartre a dit cela aussi, d'une manière terrible pour tous les hommes qui, au lieu de se faire être, se contentent de se rêver. L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie. D'après ceci, nous pouvons comprendre pourquoi notre doctrine fait horreur à un certain nombre de gens. Car souvent ils n'ont qu'une seule manière de supporter leur misère, c'est de penser Les circonstances ont été contre moi, je valais mieux que ce que j'ai été ; bien sûr, je n'ai pas eu de grand amour, ou de grande amitié mais c'est parce que je n'ai pas rencontré un homme ou une femme qui en fusse digne ... Or, en réalité, pour l'existentialiste, il n'y a pas de possibilité d'amour autre que celle qui se manifeste dans un amour ... Un homme s'engage dans sa vie, dessine sa figure et en dehors de cette figure il n'y a rien » L'existentialisme est un humanisme. 1946. III Vanité d'une connaissance de soi qui n'est pas conscience de la distance séparant le sujet de toutes ses expressions provisoires et inaccomplies. La connaissance de soi est donc une entreprise qui excède les possibilités de la conscience de soi immédiate. Elle requiert de nombreuses médiations et est, au fond, toujours inachevée puisque l'identité d'un sujet n'est pas fixée une fois pour toutes. Elle se construit, se remanie continuellement en fonction des leçons de l'expérience et d'un projet d'existence. L'homme existe et il n'est que ce qu'il se fait, enseigne l'existentialisme. Il s'ensuit qu'on ne peut parler de l'être d'un homme qu'au passé. Oui, il a été ceci ou cela mais impossible de dire ce qu'il est, puisque tant qu'il vit, il peut toujours surprendre et se vouloir autre que ce qu'il fut jusque là. Telle est la condition du pour soi, c'est-à-dire de l'être impuissant à être dans la clôture et la plénitude de l'en soi. La vraie connaissance de soi n'est donc pas connaissance de ce que l'on est passivement. Certes, une personne intègre de nombreuses données empiriques qu'elle n'a pas choisies. Elle est un homme ou une femme, un blanc ou un noir, un tempérament apathique ou nerveux etc. Il ne s'agit pas de nier qu'il y a des éléments reçus dans l'identité d'un homme. Mais prétendre réduire son être à sa dimension de passivité, c'est s'identifier par sa facticité. Or, on se demande bien ce que peut être un "moi" en dehors de ce qui assure sa continuité, c'est-à-dire en dehors de la conscience qu'il a de lui-même. Un mythe dit Hume et Montaigne, fin analyste de l'expérience humaine avoue "Je ne peins pas l'être, je peins le passage". C'est dire que toute réification de soi dans l'invocation d'un prétendu être qui serait donné hors de la décision de le faire exister de telle ou telle manière est une stratégie de mauvaise foi. Il n'y a pas de sujet hors de l'opération par lequel il se pose, pas d'identité personnelle hors d'un processus d'identification. Le moi n'est pas un objet qui, hors de soi, serait à connaître, c'est un sujet ne prenant consistance que par le mouvement de nier tout ce en quoi il ne peut pas se reconnaître. C'est dire qu'il n'a pas d'être parce que son être c'est la liberté. Conclusion La conscience de soi n'est pas spontanément une connaissance de soi. Il faut, pour prétendre à une connaissance, quelle qu'elle soit, s'affranchir de tout ce qui aveugle car la lucidité et le souci de la vérité sont des conquêtes. Il y faut aussi de nombreuses médiations. Mais il convient de ne pas se tromper sur le sens d'une authentique connaissance de soi. Ce ne peut pas être une connaissance de type scientifique car un sujet ne peut pas être objectivé sans être nié. Se connaître revient donc, en dernière analyse, à se réfléchir dans sa dignité de sujet et pour cette opération la conscience suffit, à condition de préciser que cette conscience ne peut pas être la conscience spontanée. Pour qu'un sujet, une conscience ou une liberté puisse faire l'expérience pure de son être, l'ascèse d'une méditation métaphysique est nécessaire. Descartes a donné la mesure d'un tel exercice réflexif. Et cette méditation a ceci de singulier qu'elle est moins dévoilement d'une essence qu'assignation à une tâche spirituelle et morale. 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Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisL'être conscient et son inconscientFreud n'a pas découvert le psychisme inconscient, en ce sens que tous les hommes de tous les temps savaient que quelque chose » leur corps, ses besoins et ses souvenirs n'accède pas à la qualité prédicative d'être conscient, c'est-à-dire reste réfractaire à la libre disposition du sujet. Par contre, en observant qu'à l'intérieur de chacun il y a quelque chose qui se trouve séquestré par l'effet du refoulement, Freud a bien découvert l'inconscient substantif. L'inconscient freudien, celui dont depuis bientôt cent ans les hommes ont appris à discuter, sinon à le connaître ou à le reconnaître comme étant le produit d'une interdiction censure, cet inconscient est pour ainsi dire deux fois inconscient d'abord parce qu'il est refusé ou récusé par la conscience, et ensuite parce que l'être conscient est lui-même inconscient de cette dénégation. Disons donc que depuis Freud l'inconscient représente bien autre chose que ce qu'en entendaient Leibniz ou, plus près de nous et peu avant Freud, Eduard von de la thèse freudienneLa thèse freudienne tient l'inconscient pour une zone entièrement autonome, un système hermétique de détermination. La sphère de l'inconscient est, dans la théorie psychanalytique, incommensurablement plus importante que ne l'est celle de la conscience. Elle est régie, comme le sont les premiers stades du développement infantile, par le principe de plaisir, c'est-à-dire par l'exigence de satisfaction des pulsions Trieben. Les forces de l'inconscient sont ces pulsions mêmes charges tendant à se décharger, pulsions qui ne sont jamais brutes comme des instincts, mais figurées par leurs représentants » psychiques fantasmes, complexes, c'est-à-dire élaborées. Cette élaboration, ce travail de l'inconscient processus primaire » a ses lois propres. Les caractéristiques dominantes en sont l'intemporalité, l'absence de négation ou de degrés de certitude, l'indifférence enfin au principe de contradiction. La pensée du rêve en fournit l'exemple le plus évident, en nous montrant et démontrant que l'inconscient ne peut affleurer à la conscience que sous forme symbolique, c'est-à-dire après avoir été déformé, déguisé par des procédés de déplacement métaphore, métonymie qui médiatisent le sens de l'inconscient dans ses signifiants » représentants idéo-verbaux de ce deuxième ou troisième degré de signalisation. De telle sorte que l'inconscient n'est pas amorphe mais systématique, et c'est en ce sens que J. Lacan a pu dire abusivement que l'inconscient est structuré comme un comprend pour Freud le ça », c'est-à-dire la totalité des pulsions pulsions libidinales et pulsions de mort ; le sur-moi, c'est-à-dire l'image introjectée des parents notamment du père ou du phallus véhiculée par les relations œdipiennes identification au père ou à la mère, avoir ou être un phallus, etc. ; et enfin le moi lui-même, car, étant investi par la libido narcissique Ichbesetzung, ego-cathexis, il n'est et ne naît que des exigences de la sphère inconsciente et ne constitue pas une formation entièrement consciente. De telle sorte que l'être conscient, en dernière analyse, se trouve complètement dépossédé ». En effet, du point de vue économique, énergétique ou topique, on peut dire que c'est – sauf clause de style – toute la vie psychique qui devient, aux yeux de Freud, inconsciente. Et ainsi, après avoir été une psychologie de la conscience dans sa forme classique, la psychologie est devenue, après Freud, une psychologie de l' extension abusive de l'inconscient à toute l'activité de la vie psychique et à toutes les formes ou instances de l'appareil psychique, par la théorie freudienne, ne pouvait que soumettre celle-ci à la critique qui lui reproche de faire disparaître artificiellement l'être conscient en attribuant à l'inconscient tous les attributs de la conscience critique de G. Politzer et de l'egopsychology.La théorie freudienne s'expose, d'autre part, à une autre grave critique en séparant radicalement l'inconscient de l'être conscient, réduit lui-même à n'être qu'une sorte de hublot lentille optique ou œil-de-bœuf cf. le fameux schéma d [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 16 pagesÉcrit par ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris, médecin chef à l'hôpital psychiatrique de BonnevalClassificationPhilosophiePhilosophie généraleIndividuConscienceSciences de la vieBiologie humainePhysiologie humaineNeurobiologie, physiologie humaineSciences humaines et socialesPsychologiePsychologie généralitésFonctions psychiquesSciences humaines et socialesPsychanalyseThéorie psychanalytiqueAppareil psychiqueSciences humaines et socialesPsychanalyseThéorie psychanalytiqueInconscientAutres références CONSCIENCE » est également traité dans CONSCIENCE notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO • 2 718 motsLequel d’entre nous, enfant, traversant la rue sans regarder ou sautant du haut d’un arbre, n’a jamais été accusé d’être inconscient » ? 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Chapitre 2 La subjectivite, par dela la conscience le probleme de l’inconscient Ce qui nous interesse est qu’Est-ce qui dans le sujet lui-meme l’entrave? Qu’Est-ce qui l’empeche d’etre ce qu’il veut etre? Qu’Est-ce qui en nous-memes resiste a notre conscience? On est a la recherche de la part de nous meme qui nous echappe. Tout se passe comme si je » etait un autre. Comment comprendre que je sois moi et pas moi? Il y a des choses dont je n’ai pas conscience et qui sont des entraves. Inconscient ce qui empeche la conscience d’etre elle-meme, pleine, d’exercer son pouvoirNon-conscient ce que notre conscience ignore sans que cela ait des consequences dans son fonctionnement. Ex nous n’avons pas conscience de la circulation du sang dans notre corps. Cela n’entrave en rien notre conscience. L’inconscient Est-ce que nous ignorons nous meme, ce qui peut nous mettre en danger. Ex reves non controles I- De l’alterite des croyances magiques a l’alterite en la tradition philosophique Alter= l’autre, ce qui est moi et pas moi A- La possession La plupart des croyances magiques ou religieuses propose une pensee de l’envoutement ou de la possession. Qu’Est-ce qu’un possede? est domine par quelqu’un d’autre. C’est une autre creature qui brime le sujet existant. Le possede fait l’experience d’etre lui et un autre. Dia= a travers Ble=ballein=jeter Diable= celui qui divise, celui qui se jette a travers Celui qui est possede par le diable croit vivre cette experience de la division. Les sujets pouvaient etre comme depossedes d’eux-memes car une autre creature le possede. Il y a dans le sujet une part qui lui est etrangere et il en est conscient. Qu’elle est la part de moi-meme qui a pris possession de? B- La division avec soi-meme dans la tradition philosophique Axe axe platonicien a part sombre du sujet= etat d’ignorance Je suis different d’avec moi-meme parce que je ne me connais pas. a injonction socratique = connais toi toi-meme Je ne me connais pas parce que je crois me connaitre. Je suis possede par des choses etrangeres que je crois miennes ex le prejugea donner l’impression que c’est une pensee propre alors que c’est une pensee d’emprunt. Dans le prejuge, c’est l’autre qui vit en moi et je l’ignore. Je pense adhere a une verite, alors qu’au fond c’est etranger cf. cours sur la verite Comment d’autres hommes peuvent prendre le pouvoir en nous? ex la propagandea il est l’instrument de la pensee d’un autre La facon d’eviter cela est de developper se pensee des influences exterieures afin que l’on se reapproprie sa propre pensee. Comment l’ordre des passions peuvent m’eloigner de moi-meme? Je suis l’? uvre des passions mais elles peuvent l’eloigner de moi-meme, de ce que je ne suis pas habitue a faire ex amoura on devient obsessionnel, jaloux…On n’arrive plus a etre raisonnable. On est emporte par la passion. Le sujet est submerge par une part de lui-meme. La passion vient obscurcir la conscience et ses pouvoirs. L’ignorance, la patience,…ont pu etre concu comme des menaces pour la conscience? Neanmoins, se sont des evenements ponctuels qui ne durent pas. On va chercher a elucider une part du sujet qui serait opaque et oriente d’une maniere fondamentale les existences subjectives a grande theorie de l’inconscience. III- L’invention de l’inconscient Freud est le premier a penser que chaque sujet porte en lui-meme, a cote de la conscience, un inconscient qui a ses regles propres et qui influence de maniere determinante l’existence du sujet. Freud est medecin de la fin du XIXeme siecle, viennois. Autrichien qui durant ses etudes se passionne pour la psychiatrie naissante. XIXeme sieclea la medecine se specialise par branchea naissance de la psychiatrie Il s’interesse aux cas d’hysterie. Les hysteriques focalisent de maniere ambigus l’attention des medecins. Les hysteriques sont essentiellement des jeunes femmes qui presentent des symptomes somatiques relativement lourd hydrophone=peur de l’eau, aveugle…. Ces symptomes ne correspondent a aucune lesion anatomique. Elles vont bien physiquement. Les medecins d ’epoque pensent que sa doit venir de causes feminines. Elles sont des menteuses selon eux, elles simulent pour que l’on s’interesse a elles. Elles sont beaucoup maltraitees. Freud est touche par ces symptomes imaginaires mais la souffrance est bien reelle selon lui. Dire que les souffrances sont reelles signifie qu’elles veulent se faire soigner. Il faut reconnaitre qu’il y a une autre instance psychique differente de la conscience qui a sa logique propre, ses pouvoirs propres et qui peut prendre le pouvoir dans la vie du sujet. Ca organise sa maniere de penser, d’agir,… Freud parce que c’est un homme de science, se demande si l’inconscient est une instance chez tous les sujets? Tous les humains car il sont humain auraient une conscience et un inconscient. Pour Freud, un sujet s’organise en 3 strates – le ca reservoir a pulsions a pulsion qui cherche une satisfaction. La pulsion veut etre satisfaite et fuit tout desagrement, tout inconfort. apulsion vitale, erotique, sexuelle recherche de jouissance, de plaisir apulsion qui pousse a la souffrance, a la destruction anatos Soit la pulsion est satisfaite alors elle est abolie. Soit la pulsion n’est pas satisfaite alors elle n’est pas abolie. Elle continue a nous agiter mais n’occupe plus notre esprit donc elle est refoulee. Le ca »s’enrichie de toutes les pulsions qui ont ete refoulees. L’hysterique a trop de pulsions refoulees, trop de satisfaction, trop de censure a pulsions deborde. Pour pouvoir reflechir, il faut sortir de la pulsion aeducation. La culture se batit sur un ensemble de pulsion refouler. Le ca + contraintes educatives a le MOI c’est la part consciente du sujet. Freud dit que le MOI repond a un principe de realite. Le ca envoi une pulsion, le MOI reflechit. Le MOI obeit au principe de realite. a le SURMOI ce sont toutes les regles, les tabous,…qui ont ete interiorises pendant l’education. Le SURMOI repond a un principe de culpabilite. Il est contre la jouissance. Il est contre le ca. Il arbitre. Il releve de l’inconscient. Le sujet est pris entre une part qu’il ne connait pas et une part qu’il connait. Le ca et le SURMOI sont strictement inconscients. Le MOI est conscient et inconscient. Ce qui est inconscient c’Est-ce qui regit les mecanismes de refoulement. Freud considere le refoulement necessaire. Si chacun se laissait aller, ce ne serait pas possible. La sublimation nom donne par Freud Une pulsion peut etre satisfaite differemment. Nous ne desirons pas tous les memes personnes. Notre pulsion se singularise, se determine. Pulsion sexuelle peut etre satisfaite ou non. Dans la sublimation, le sujet satisfait une pulsion erotique ou de mort a travers un objet socialement valorise. Ex agressivite, soit grand nevrose, soit militaire/chirurgien/sportif/… La sublimation est une maniere constructive de se defouler. On se met au service de quelque chose mais pas pour la destruction. Pour Freud, il y a n fond pulsionnel quoiqu’on fasse soit on refoule, soit on sublime. Quelles sont les incursions les plus frequentes de l’inconscient dans la vie du sujet? A- Les manifestations de l’inconscient dans la vie du sujet Il y a toutes les manifestations saines qui concernent tous les sujets. Tous les sujets presentent un inconscient. Il s’agit de penser un retour du refoule qui soit sain pas maladif, pathologique ex un lapsus on dit ce que l’on veut precisement cacher. Sur un plan conscient, je sais exactement ce que je veux dire et taire, pourtant quand je parle, je dit le contraire. Si nous n’etions constitue que par notre conscience, il n’y aurait pas de lapsus selon Freud. Le lapsus nous renseigne sur nos pulsions inconscientes et permet de leur donner une forme de satisfaction. a Les actes manques sont une forme de lapsus oubli, retards, maladresse… qui sont des retour du refoule selon Freud. Sur un plan conscient, on a fait tel ou tel choix, pourtant au moment d’accomplir on ne le fait pas car oublie, ou pas le temps. Notre fond pulsionnel va chercher a fuir ex aller chez le dentiste. a Le reve n’obeit en rien aux lois de la conscience. Tout est inverse le temps, l’espace…. Le reve est incoherent. Il faut apprendre a les analyser pour Freud. Dans les reves, l’inconscient se relache. Dans un reve on donne satisfaction a un certain nombre de desir refoule, inconscient. Ex le reve du chapeau a femme reve d’acheter un chapeau noir, cher et chic. Freud l’interroge car elle est l’une de ses patientes. L’objet renvoie a une forme fonctionnelle precise. Ici elle veut un homme car c’est une jeune femme marie a un vieillard. Il y a deux types de pulsions le desir de tuer l’ancien mari -pulsion d’agressivite -pulsion erotique Quelque chose de refoule reconnait toute sa force, toute sa puissance. Le discours que tient notre inconscient est de l’ordre du symbolique. Il s’agit de guerir des sujets a travers la liberation des paroles. La parole est refoulee par la conscience donc il ne peut plus nuire. La psychanalyse a pour enjeu la sante, non le bonheur. Ce que l’on peut retrouver sur soi est extremement violent. * pulsion/instinct la pulsion peut etre refoulee -le reve du peigne une fille s’est vue offert un peigne, elle en est rejouie. Interpretation de Freud= un peigne=un phallus=un homme Pourquoi le phallus est un peigne pour elle? La jeune fille appartient a la bonne societe juive orthodoxe. Elle reve qu’on lui offre un homme pas juif. -le reve de la reveuse contestatrice reve d’une menagere qui devait tenir un diner chez elle mais qui n’avait rien a offrir a ses convives. Manifestations pathologiques ce que Freud appelle nevrose le sujet perd la maitrise qu’il a de lui et sa conscience est reglee par les dictats de la conscience. Nevrose= retour pathologique du sujet Pathologique car le sujet n’arrive pas a agir normalement. Le nevrose voit ses liens sociaux et affectifs troubles. La phobie est une nevrose, de meme que l’hysterie, les rituels, l’obsession, le schema de repetition…Les sujets qui recommencent toujours les catastrophes existentielles echouer aux examens, abandon d’enfants de generation en generation… a nevroses Le nevrotique ne choisit pas son existence, il assume, il est dans une logique de repetition, vit toujours le meme drame. Freud veut soigner ces nevroses par une cure =la psychanalyse. Le psychanalyste n’administre rien au patient, il le laisse parler sans aucune censure. Il faut que les nevroses prennent conscience des contenus inconscients refoules qui creent les symptomes. Il doit redevenir maitre de lui-meme. Complexe d’? dipe garcon tombe amoureux de sa mere. Quand la mere n’encourage pas les pulsions de l’enfant. Certaines nevroses sont commandes par des souvenirs traumatiques. La psychanalyse c’est troquer la maladie contre un malheur ordinaire. La bonne sante psychique c’est etre capable d’aimer, de travailler. Si on peut le faire alors on est en bonne sante. Celui qui est clot en lui-meme ne peut s’engager dans une relation. Etre en bonne sante c’est etre capable de sortir de soi. Bonne sante psychique= bonne conscience= etre capable d’etre tourne vers le dehors. Le depressif vit une sorte de cloture. Il ne peut sortir de lui, de chez lui. B- Perspective critique sur le freudisme ¤ critique a krinein= juger donc adopte une perspective critique, chercher a en juger, faire la part des chosesa jugement Dans la critique il y a de bonnes et de mauvaises choses. 1/ Valeurs de la theorie de Freud ¤ la theorie du sujet de Freud autorise un indicatif a gain d’intelligibilite moins de mysteres dans la vie du sujet grace a la notion d’inconscient. a grande puissance theorique la theorie de Freud renouvelle completement l’anthropologie. Il apparait comme un sujet opaque dont la maitrise peut sans cesse etre remise en cause de l’interieur. On ne pense plus l’homme de la meme facon avant et apres Freud. Un homme n’est plus un homme qui se controle mentalement. On va etre attentif aux enfants de maniere differente car c’est dans l’enfance que tout se joue. L’humanite a connu 3 grandes blessures narcissiques Narcissea tres beau jeune homme qui tombe amoureux de lui-meme puis meurt en voulant s’etreindre lui-meme a il se noie. Freud dit l’humanite est profondement narcissique ». Les trois blessures que va subir l’humanite sont – Darwin XIXeme s. a nature commune du vivant, de la bacterie a l’homme. Cette theorie est interdite dans plusieurs etats americains et certains etats arabes. – Freudisme a l’homme n’est plus au centre de l’existence, il y a des zones qu’il ne maitrise pas. Le sujet n’est plus au centre de lui-meme. Puissance theorique mesuree a la fecondite. Renouvellement d’interpretation concernant toutes les pratiques humaines. Envisageons maintenant les limites. 2/ Les limites Il y en a quelque unes mais elles ne sont pas anecdotiques. Les limites sont d’abord morales ou ethiques. Passage d’un sujet maitre a un sujet determine par des causes qu’il ne maitrise pas et donc il est victime faute de ses parents. Les gens aiment se voir en victime. Etat d’esprit victimaire et d’ayant droit. Le sujet est responsable des actes qu’il pose. Pour qu’il y ai responsabilite il faut qu’il y ai lucidite. Si Freud met en place la psychanalyse c’est pour resituer le sujet. a Critique epistemologique – Dans quel sens la psychanalyse est-elle une science? Pourquoi se demander ca? Car pour les peres Freud la psychanalyse est une suite. La psychanalyse a pu etre un discours de pouvoir. Politiquement a partir des annees 60’, il n’y a pas de politique juridique, de cinema…qui ne se fasse sans la psychanalyse. La psychanalyse est un discours de pouvoir comment elever les enfants, gerer son budget…. Si la psychanalyse n’est pas un discours elle ne peut demander de distance, de recul. ¤ science= On en parle quand un discours cherche a prendre en charge essentiellement une realite ex biologie, physique,…etudies a partir du XVIIeme siecle. XVIIeme siecle= methode experimentale une theorie est scientifique quand elle est issue de cette methode aUn fait polemique un fait qui ne colle pas avec les theories deja admises. aFormulation d’une hypothese elle a pour vocation de dissoudre la contradiction Pour qu’une hypothese est une valeur scientifique, elle doit etre testee. a teste de l’hypothese dans un protocole experimental. A l’issu de ce texte, l’hypothese est validee a creation d’une nouvelle theorie scientifique. Le point de bascule entre hypothese et certitude est le teste. On passe de l’incertain au certain. Freud part d’un fait polemique sujet constitue uniquement par une conscience, hors il existe l’hysterie. Alors l’hypothese de Freud est qu’il existe un inconscient. Dans quelle mesure a-t-il mene son experience pour que son hypothese soit absolument verifiee Popper a falsification face a un discours qui se presente sous le masque de la science, on se demande ce qu’il en est de la falsification. Deux facons de mettre en ? uvre un protocole experimental ¤ soit un protocole pour verifier l’hypothese et on a une grande chance de se tromper. Augmentation de la marge d’erreur. On manque d’objectivite. Il a envi que ca marche. Quand on veut des preuves on en trouve toujours. Il faut tout mettre en ? uvre pour trouver des defauts. Une hypothese n’est admise que lorsqu’elle a resiste a tout les efforts pour la rendre fausse ou la falsifier. Ex grande revue dans le monde, etoiles des articles bases sur le protocole experimental a falsifiabilite la falsifiabilite est le critere de la scientificite d’une science. Un discours est falsifiable quand il est structure de telle facon qu’un fait nouveau puisse le contredire. A chaque fois que quelqu’un veut le pouvoir, il le fait au nom de la science. Savoir faire la difference entre une experience scientifique et pseudo scientifique. En quel sens Freud a-t-il ete porte par un effort de falsification? Ex theorie du systeme solaire 8 planetes Debut du XX eme siecle, decouverte d’une 9eme planete. En quelle mesure la theorie de Freud est-elle falsifiable? Chacune de ses theories est falsifiee de maniere psychanalytique. Toute critique est immediatement rejetee ex vous voulez restez maitre de vous-meme. La psychanalyse n’est pas une science. Ce sont des concepts a manier avec prudence. CCL Le XIXeme siecle a le merite de clairement poser qu’il est impossible de poser la subjectivite uniquement a partir de la conscience. Penser le sujet c’est penser a un etre fendu, qui contient une part de mystere et qui est constitutif de son existence meme.
l inconscient n est il qu une conscience obscurcie